Mon enfant ne veut pas dormir ! Que faire ?

Pleurs, cris, angoisses, réveils au beau milieu de la nuit… Malgré les berceuses et les câlins, rien n’y fait : votre enfant ne veut pas dormir ! Résultat : le bambin est fatigué, anxieux et sa concentration, à l’école et à la maison, laisse à désirer. La situation est d’autant plus préoccupante que le sommeil est primordial pour le développement de l’enfant !

À présent, de nombreuses questions vous taraudent… Quels sont les troubles qui empêchent votre fils ou votre fille de dormir ? Est-ce grave ? Faut-il en parler à un médecin ? Existe-t-il des solutions pour améliorer le sommeil de votre l’enfant ?

Voici les réponses dont vous avez besoin !

D’où viennent les troubles du sommeil chez l’enfant ?

Les troubles du sommeil de l’enfant peuvent avoir de multiples origines. Identifier les causes de ces problèmes, que l’on appelle “parasomnies”, est une première étape importante pour les résoudre.

Parmi ces causes, on distingue d’abord des phénomènes “physiques” :

  • une chambre ou un lit inconfortable,
  • des problèmes digestifs,
  • une fièvre,
  • une activité musculaire importante tard dans la journée,
  • une fatigue chronique,
  • une distension de la vessie,
  • une infection au nez, à la gorge ou encore aux oreilles…

Dans ces cas de figure, il convient de consulter un médecin pour que votre tout-petit reçoive un traitement adapté (s’il est malade), ou bien de lui offrir un meilleur cadre de sommeil (en changeant de matelas, par exemple).

Cependant, les troubles du sommeil ont bien souvent des origines psychologiques. Parmi les plus fréquentes, on peut citer :

  • le stress et l’anxiété,
  • des changements de lieu fréquents,
  • un manque affectif vis-à-vis des parents,
  • des difficultés scolaires, familiales et sociales,
  • un rythme de sommeil irrégulier…

Il faut d’ailleurs noter que ces problèmes ont souvent un aspect héréditaire, les parents ayant eux-mêmes été victimes de terreurs nocturnes, voire de somnambulisme dans leur enfance.

Quoi qu’il en soit, si vous constatez que le sommeil de votre jeune enfant est perturbé, il convient de bien connaître les différents troubles, ou parasomnies, dont il pourrait être victime.

Comment se manifestent les troubles du sommeil chez l’enfant ?

Les troubles du sommeil du jeune enfant se manifestent de différentes façons, chacune ayant ses caractéristiques propres. Elles sont d’ailleurs plus ou moins fréquentes en fonction de l’âge du bambin, car les cycles du sommeil évoluent avec le temps. On peut distinguer trois grandes catégories de parasomnies : les troubles de l’éveil, les troubles de la transition veille/sommeil et les troubles liés au sommeil paradoxal.

Les troubles de l’éveil

Les troubles de l’éveil sont relativement fréquents chez l’enfant, à commencer par la terreur nocturne. Survenant 1 à 3 heures après l’endormissement, elle se traduit par une forte peur, des cris, des rougeurs sur la peau, mais aussi parfois une sueur abondante et des difficultés respiratoires. Ces crises peuvent durer quelques secondes ou plusieurs dizaines de minutes. Elles peuvent survenir jusqu’à l’âge de 15 ans environ.

Les éveils confusionnels sont des troubles similaires aux terreurs nocturnes. Toutefois, ils affectent surtout les petits de moins de 5 ans et sont moins brutaux. Ils peuvent d’ailleurs avoir lieu au cours d’une simple sieste.

Enfin, le somnambulisme touche près de 15 % des jeunes de 1 à 15 ans, de manière épisodique. L’enfant somnambule est capable de se lever, de marcher, voire de descendre des escaliers. Les yeux grands ouverts, le visage peu expressif, il se déplace maladroitement (ce qui peut même être dangereux).

Les troubles de la transition veille/sommeil

Ces troubles se produisent au moment de l’endormissement de l’enfant, ou peu après. Ils peuvent se traduire par des sursauts assez brutaux, au niveau d’un membre ou du corps tout entier, et qui peuvent réveiller le dormeur. Les rythmies du sommeil sont des manifestations similaires, où l’enfant effectue des mouvements répétés de la tête et du corps. Parfois violents et accompagnés de sons, ils touchent surtout les petits de moins de 4 ans.

Autre problème répandu : la somniloquie. Il s’agit tout simplement du fait de parler en dormant. Elle est fréquente peu après l’endormissement, mais peut aussi avoir lieu lors du sommeil paradoxal. Enfin, on peut citer les crampes nocturnes, qui affectent particulièrement les membres inférieurs, et qui peuvent réveiller l’enfant.

Les troubles liés au sommeil paradoxal

Ce dernier type de parasomnie recouvre certains problèmes bien connus, comme les cauchemars, c’est-à-dire des “mauvais rêves”. Chargés d’émotions négatives, de peur et d’angoisse, ils entraînent souvent un réveil brutal de l’enfant.

La paralysie du sommeil s’inscrit également dans cette catégorie. Elle se produit lorsque le dormeur se réveille, mais que l’atonie du corps liée au sommeil paradoxal persiste. L’enfant est donc “paralysé” et souvent très angoissé : le phénomène peut même causer des hallucinations.

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Les troubles du sommeil chez l’enfant

Quand faut-il s’inquiéter pour le bien-être de l’enfant ?

Dans l’ensemble, ces troubles sont tout à fait normaux, à condition qu’ils ne soient pas trop fréquents et récurrents. Si votre enfant est touché par des parasomnies plusieurs fois par semaine, la situation peut donc devenir préoccupante.

Il est alors nécessaire de consulter un pédiatre, qui recommandera peut-être un traitement médicamenteux. Mais certaines actions simples peuvent aussi être mises en place, au quotidien, pour aider votre enfant à mieux dormir.

Quelles solutions pour aider votre enfant à s’endormir le soir ?

Que pouvez-vous faire concrètement si votre enfant ne veut pas dormir ? Voici quelques pistes à explorer pour améliorer efficacement le sommeil de votre fils ou de votre fille.

Instaurer un rituel du coucher

Si votre enfant a du mal à s’endormir, c’est qu’il est peut-être temps de remettre en question vos habitudes vis-à-vis du coucher. Un véritable rituel doit être mis en place, comme le préconise Brigitte Langevin, spécialiste du sommeil des enfants.

L'objectif est de marquer une transition nette entre le jour et la nuit et de faire en sorte que le tout-petit se sente en sécurité au moment de se coucher. Plus ce rituel est instauré tôt (dès l’âge de 1 an), plus il sera ancré dans les habitudes de l’enfant et sera efficace à long terme.

Il consiste à apaiser l’enfant et à lui faire passer un moment agréable avant de dormir. Attention toutefois à ne pas excéder 15 ou 20 minutes : une durée largement suffisante pour calmer et rassurer le tout-petit. La régularité de l'heure du rituel est elle aussi essentielle ! Ne laissez pas votre propre rythme de vie empiéter sur celui de votre fils ou de votre fille. Enfin, privilégiez des activités comme la lecture : il ne faut en aucun cas surexciter l’enfant.

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Limiter l’exposition aux écrans

Télévision, consoles de jeu, ordinateurs, smartphones… Il est aujourd’hui bien connu que les écrans nuisent au sommeil. Et cela vaut aussi pour votre enfant ! Les plus jeunes, lorsqu’ils sont exposés trop longtemps à des écrans, ont tendance à s’endormir plus tard, à dormir moins longtemps et à développer des troubles du sommeil.

Cela est dû à différents facteurs :

  •      la lumière émise par les écrans augmente le niveau d’activité et retarde l’endormissement,
  •      ce type d’activité se caractérise par une forte sédentarité, ce qui nuit au sommeil,
  •      les contenus stimulants, voire violents, qui peuvent défiler sur les écrans génèrent de l’anxiété et des difficultés à s’endormir.

L’idée n’est pas d’interdire totalement la télévision ou l’ordinateur, mais de limiter son usage, surtout en soirée, avant le coucher. Les parents doivent aussi montrer l’exemple en réduisant leur propre usage des écrans, notamment en présence de l’enfant.

Des traitements naturels pour le sommeil de l’enfant

Les médicaments, comme les somnifères, sont à éviter chez les plus jeunes ! En dehors de certains cas “extrêmes”, pour lesquels votre médecin pourrait prescrire un traitement de ce type, il est donc préférable de les éviter. Il est cependant possible d’opter pour des solutions naturelles, sans effets secondaires, comme l’homéopathie ou la phytothérapie.

Le sirop pour enfant Pediakid Sommeil, par exemple, facilite l’endormissement et réduit les réveils nocturnes. Composé uniquement d’extraits de plantes, comme la fleur d’oranger, la lavande, la marjolaine ou la camomille, il agit naturellement pour apaiser votre tout-petit. En effet, la fleur d’oranger a pour bénéfices de diminuer l’anxiété et de favoriser l’entrée dans le sommeil. Tout comme la lavande ou la marjolaine, qui ont des propriétés calmantes. Un réflexe naturel qui peut aider votre enfant à retrouver un sommeil réparateur au quotidien, testez-le  !

Les causes des troubles du sommeil chez l’enfant sont très diverses. Inconfort, fièvre, stress dû à des problèmes familiaux… Chaque cas est unique et doit être traité de manière individuelle.

Cependant, il existe quelques principes fondateurs pour améliorer l’endormissement de l’enfant, à commencer par un “rituel du dodo” bien précis, avec un rythme stable et des horaires fixes. L’exposition aux écrans, et les activités excitantes de manière générale, doivent aussi être évitées autant que possible avant le coucher.

Enfin, des solutions naturelles à base de plante peuvent aider votre bambin à retrouver naturellement un sommeil plus réparateur. Dans tous les cas, une remise en cause de certaines habitudes paraît indispensable si votre enfant ne veut pas dormir.

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