Vacances d'été : prévenir le mal des transports

 

Le mal des transports est une affection qui peut toucher tout le monde, à n’importe quel âge et dans n’importe quel moyen de transport sur la route, sur l’eau ou dans les airs. Il s’agit d’une perturbation qui influence l’oreille interne et provoque des symptômes suffisamment désagréables pour vous gâcher les vacances. Voici les clefs pour comprendre le mal des transports et des astuces pour partir en vacances cet été sereinement.

 

Le mal des transports pour tous et partout

Le mal des transports est un phénomène encore largement inconnu par la science. 

Le mal des transports touche tout le monde, hommes et femmes, et à tous les âges. Cela signifie qu’un nourrisson peut en faire l’expérience, tout comme un enfant ou un adulte. Il s’agit d’un phénomène difficile à comprendre pour celui qui en souffre, c’est pourquoi les parents mettent parfois du temps à comprendre pourquoi leur enfant voyage si mal. C’est d’autant plus compliqué pour les nourrissons qui ne sont pas encore capables d’expliquer leur trouble.

D’autre part, le mal des transports touche tous les moyens de déplacement. Le plus connu de ces maux est le mal de mer, mais vous pouvez souffrir de cet embarras en train, voiture, avion, manège de parc d’attraction, bus, etc. Tout ce qui vous permet de vous déplacer peut engendrer le mal des transports.

 

Comment se déclenche le mal des transports

Notre oreille interne assure à la fois l’audition et l'équilibre à travers le vestibule du pavillon auriculaire. Celui-ci est constitué d’éléments qui captent des sensations, les analysent, puis transmettent les données au cerveau. L’oreille interne gère les informations de la position dans l’espace, les déplacements au sein de cet espace et assure l’équilibre. Le mal des transports est parfois appelé cinépathie : « ciné » concerne le mouvement et « pathie » le problème qu’il engendre.

Les mouvements perçus par l’oreille interne le sont également par d’autres médias sensoriels, notamment les yeux, le système nerveux et la peau qui ressent le passage de l’air. Le cerveau réceptionne l’ensemble des signaux. Le mal des transports est généré par les contradictions entre ce que perçoivent l’oreille interne et les autres récepteurs sensoriels.

Le mal des transports est accentué lorsque vous êtes dans un moyen de transport en déplacement, alors que vos yeux n’ont pas la confirmation du mouvement, parce que vous ne pouvez pas voir le paysage défiler. C’est le cas à l’intérieur d’un bateau par exemple si vous ne pouvez pas regarder par le hublot : votre oreille interne perçoit le déplacement du bateau, mais vos yeux n’ont qu’une vision statique qui dément ce mouvement.

 

Comment reconnaître le mal des transports ?

Le mal des transports n’est pas toujours facile à identifier chez les enfants, car les symptômes sont assez divers. Vous pouvez facilement le confondre avec une indigestion par exemple. En revanche, une fois que le mal est identifié, vous en décelez aisément les premiers signes. Il s’agit en général d’une sensation de déséquilibre et de malaise, dès le début du transport. Le mal peut être aussi aggravé par l’angoisse à l’idée de voyager.

Le mal des transports se manifestant diversement en fonction des individus, vous devez apprendre à en détecter les premiers symptômes, chez vous, comme chez vos enfants.

Voici quelques-uns des signes les plus récurrents :

  • pâleur ;
  • nausées ;
  • maux de tête ;
  • vertiges ;
  • malaises ;
  • vomissements ;
  • transpiration ;
  • salivation excessive ;
  • souffle court ;
  • somnolence ;
  • bâillements, etc.

Le mal des transports ne nécessite pas de consulter un médecin. Cependant, s’il est particulièrement prononcé chez un enfant, il est judicieux de procéder à un examen ORL. Demandez conseil à votre médecin généraliste qui peut vous rediriger vers un spécialiste.

 

Quel remède contre le mal des transports ?

Le mal des transports n’est pas une pathologie grave, mais elle est handicapante. Il vous empêche de profiter pleinement de vos voyages et vacances, et génère un stress avant le départ qui vous fait entrer dans un cercle vicieux.  Heureusement de nombreux remèdes existent pour les plus petits comme pour les plus grands.

Pour éviter le mal des transports, vous devez recourir à des astuces qui aident vos sens à mieux se comprendre et à ne pas pâtir de la contradiction entre les données perçues par l’oreille interne et les autres sens.

Le mal des transports cesse lorsque le voyage est terminé, mais voici comment empêcher qu’il ne se déclenche.

 

Occupez toujours la meilleure place !

L’objectif est de vous asseoir dans le sens de la marche, à un endroit où vos yeux peuvent confirmer les informations envoyées par l’oreille interne.

En voiture, asseyez-vous devant. Si c’est votre enfant qui est sujet au mal des transports et qu’il est trop jeune pour être assis devant, il est préférable qu’il s’asseye derrière, mais au milieu, de façon à faire face à la route. Réservez-vous la place à côté de la fenêtre dans le train, toujours dans le sens de la marche. En avion, la meilleure place est à côté du hublot, aux places proches du centre, au-dessus des ailes, où le mouvement est réduit à son minimum. Dans un bateau, tâchez de passer du temps sur le pont et regardez l’horizon depuis la proue.

 

Regardez l'horizon

Ce sont principalement vos yeux qui envoient les informations à votre cerveau dans le transport, c’est pourquoi vous devez regarder l’horizon. Cela permet d’obtenir une confirmation de ce que ressent l’oreille interne. Ne baissez pas la tête pour lire ou regarder un écran.

 

Dormez !

Dormir pendant le transport est encore mieux : vous évitez tout conflit des sens et le trajet vous paraît beaucoup moins long !

Il n’est pas question de prendre des somnifères pour dormir durant le transport, mais tâchez de vous mettre dans une configuration psychologique apaisée qui vous aide à vous endormir.

 

Prenez l’air autant que possible

Prendre l’air vous permet de vous oxygéner et stimuler vos sens. La peau constitue un élément sensoriel important et l’air sur votre visage confirme le mouvement indiqué par l’oreille interne. Ouvrez de temps en temps la fenêtre de la voiture et, en bateau, restez le plus souvent possible sur le pont.

 

Stimulez le point de réflexologie du poignet

La réflexologie permet de vous détendre. Pour le mal des transports, vous devez masser le point de détente émotionnelle qui se situe sur la face interne des avant-bras, juste au-dessus du pli du poignet, entre les deux tendons.

Massez pendant trois minutes, dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, une heure avant de partir, en prévention. Recommencez durant le trajet si vous sentez le mal des transports vous gagner.

 

Mâchez !

Mâcher mobilise le système ORL et réduit le déséquilibre engendré par les informations de l’oreille interne. Vous pouvez mâcher du chewing-gum, ainsi que des gommes à base de gingembre. La racine est réputée efficace contre le mal des transports.

 

Les huiles essentielles 

Les huiles essentielles de menthe poivrée et gingembre peuvent être utilisées pour diminuer les sensations de nausée. Mélangez 1 goutte de chacune de ces huiles essentielles à 1 cuillère à café d’huile d’amande douce (base neutre). Appliquez quelques gouttes de ce mélange sur le cou. Cette solution n’est cependant pas utilisable par les femmes enceintes ou allaitantes ainsi que par les enfants de moins de 7 ans.

 

Des compléments alimentaires pour les plus petits

Il existe des compléments dédiés aux enfants à base d'ingrédients d'origine naturel. Ils permettent de préparer en amont l’enfant à un futur voyage et donc de diminuer les risques de nausées, rendant le voyage plus agréable.

 

Il existe donc plusieurs manières de prévenir ou diminuer le mal des transports. Pour des voyages sereins et agréables quelque que soit le mode de transport ou la durée.

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